12 lignes en "oir"

C'est un magnifique poème de moi.
Ca commence par une introduction (histoire de faire pompeux, appelons ca de la prose)

- Au fond d'une ruelle sombre brillaient des néons bariolés. Leur forme évoquait vaguement le mot "Bar", pour qui n'était pas aveuglé par la violente lumière -

Une fumée odorante tremblote dans le noir,
Et s'echappe toute seule dans l'obsurité du soir.
Puis son ombre floue qui disparait sur le trottoir
Se reflette dans une flaque comme dans un miroir
L'homme pressé lui marche dessus et ce sans la voir
Car maintenant il est en chemin vers la gloire.
Il la sait volatile et ne pouvant l'avoir,
L'ignore et allonge le pas, car il va pleuvoir.
Avant de fêter ça il désire aller boire,
Et pousse la vieille porte usée comme un grimoire.
Celle-ci grince et bloque, mais bien qu'à deux doigts de choir,
Passe le seuil chancelant, pressé d'aller s'asseoir.

(la dernière phrase m'enerve, mais bon si je rajoute "il" j'arrive pas à retomber sur 12 syllabes)
bon c'est un truc écrit vite fait dans le cahier des nullités, quand j'ai rien à faire...)